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Live Report : Koudlam au Trianon (Flavien Berger en première partie)

14 mars 2015

Je vénère Koudlam depuis 5 bonnes années au point de penser que Goodbye était le meilleur album de l’année 2009 et que Benidorm Dream fit aussi bien l’an passé. Certains titres sont devenus avec le temps de véritables hymnes électro, à l’image de See You All qu’on entend d’ailleurs en ce moment à tout va dans la dernière pub Meetic (les mêmes qui eurent déjà le bon goût de ressortir La Ritournelle auparavant). Rien de plus normal donc pour moi que d’avoir acheté dès le jour de la mise en vente ma place pour son concert au Trianon le 13 mars 2015.

Si j’aime généralement goûter à l’ambiance de la fosse, j’ai cette fois décidé de me caler paisiblement au premier rang d’un balcon de la belle salle parisienne. C’est de là que j’ai découvert Flavien Berger en première partie, artiste dont j’avais déjà vu le nom passer ces derniers mois sans prendre la peine d’écouter. Bien mal m’en a pris puisque ce fut une excellente surprise pour le membre de Pan European Recordings. Certes encore un peu perfectible sur scène je pense, mais c’était frais, nature et on sentait qu’il prenait un vrai plaisir à faire découvrir sa pop-electro à la croisée des chemins entre un Etienne Daho ou Sébastien Tellier et des sonorités globalement sorties tout droit de l’électro des années 80. Je me suis empressé de me procurer en rentrant ses deux premiers EP et attend déjà de pied ferme le futur album annoncé dont il a joué hier soir un premier et excellent extrait. Vraiment très prometteur.

Pendant le titre Benidorm Dream

Après une vingtaine de minutes de pause durant laquelle les techniciens semblaient éprouver quelques soucis de réglage, voici enfin Koudlam qui débarque dans un épais nuage de fumée et commence à déclamer quelques titres seul sur scène avant d’être rejoint un peu plus tard par deux musiciens, un à la batterie et l’autre aux claviers. A noter une fois de plus quelques petits soucis de son par ci par là, micro mal réglé au départ, une guitare dont le son met quelques secondes à sortir,… Rien de grave mais toujours un peu préjudiciable. L’entracte était finalement un peu annonciateur.

Toujours est-il que sur scène, Koudlam fait le boulot, vit sa musique. Certes, il reste toujours un peu froid, distant, ne communique pour ainsi dire jamais avec le public si ce n’est par quelques petits gestes, mais globalement ça fait partie du personnage et va avec sa musique donc ce n’est pas gênant. Et ça ne l’empêche pas d’instaurer dans la salle cette ambiance si particulière qui caractérise sa musique. Toujours puissante mais qui flirte aussi sans cesse avec le bad-trip de fin de soirée. Rapidement, les têtes bougent dans la fosse et le reste ne pourra s’empêcher de faire de même au fil de la soirée.

Pendant le titre Benidorm Dream

Après une heure de show, courte pause puis retour de Koudlam pour une dernière demi-heure en forme d’apothéose avec un enchaînement parfait de Negative Creep, See You All, Alcoolic’s Hymn et enfin le génial et sous-estimé Tycoon Of Love dans une version un peu plus rock que sur l’album.

Au total, Koudlam a fourni un bon best-of composé essentiellement par ses deux derniers albums et l’EP qui s’est intercalé. Aucun titre marquant ne manquait à l’appel, si ce n’est peut-être Stoned, à moins que ma mémoire défaille.
Sans doute pas le concert de l’année, mais un vrai bon moment au global. Le public semblait plutôt à satisfait à la sortie au global, et certains ont pu discuter avec Flavien Berger qui se baladait tranquillement dans les travées du Trianon.


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