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Les albums du moment #1

9 octobre 2016

Cela fait un moment maintenant que le temps me manque pour développer de véritables critiques musicales et cinématographiques. Je vais donc tâcher désormais plutôt de régulièrement faire ce genre de petits articles listant les indispensables du moment. Sans plus attendre donc, la voici :

Apollo Brown & Skyzoo – The Easy Truth

C’est presque devenu une habitude : chaque année Apollo Brown nous sort un album, soit en solo soit collaboratif, qui figure parmi les meilleurs du moment. The Easy Truth ne déroge pas à la règle, cette fois accompagné par Skyzoo. La tracklist est riche, variée, composé de beats et samples tous plus intéressants les uns que les autres. Un vrai petit travail d’orfèvre comme Mello Music Group sait en sortir régulièrement et tout amateur de “real hip hop” se doit de l’écouter d’urgence.

Tycho – Epoch

Producteur d’ambiant basé à San Francisco, Scott Hansen (aka. Tycho) m’avait déjà ravi en 2014 avec son album Awake. Il récidive depuis quelques jours avec Epoch, gardant la même approche que son prédécesseur, mais sans lasser et un chouilla plus organique par l’utilisation accrue de la batterie notamment. Un bel ouvrage !

Danny Brown – Atrocity Exhibition

Sa signature chez Warp était sans doute la meilleure chose qui puisse lui arriver, c’est du moins ce que laisse penser ce 3ème album studio aux beats toujours plus originaux et torturés qui permettent à Danny Brown de développer son univers unique dans le monde Hip Hop. Sans doute trop décalé pour plaire aux masses, mais à mon sens il s’agira d’un des albums rap majeurs de l’année 2016, à l’image de l’énormissime titre Really Doe sur lequel sont conviés Kendrick Lamar, Ab-Soul et Earl Sweatshirt.

Huntr – Huntr

J’ai déjà longuement évoqué Huntr et Gilbere Forté sur CultureAddict. Autant dire qu’il s’agissait d’une de mes plus grosses attentes de ce second semestre et pas la moindre déception à la fin, chose assez rare pour être souligné. Huntr est un album troublant, hypnotique, très sombre dans sa première partie mais qui sait sans cesse se renouveler (souvent même au sein d’un morceau) et mettre un peu de lumière dans sa seconde moitié.
Clairement pas l’album le plus facile d’accès au premier abord, mais si l’on veut bien s’y laisser plonger, il est un des plus beaux et originaux mixes que j’ai pu écouter entre rap, pop et rock. Et je sais qu’il figurera dans mon Top 10 en fin d’année.

Lido – Everything

C’est la petite surprise de ce début octobre. Précédé d’EPs assez prometteurs et surtout de deux singles très bons (Murder et Dye, déjà mis en écoute il y a quelques jours sur le site), l’ensemble de l’album s’avère être d’une redoutable efficacité et rempli de hits potentiels. On peut aisément faire l’analogie avec l’apparition tonitruante de Flume et son album en 2012. Deux parcours un peu similaires avec pas mal de remixes et des sonorités parfois assez proches.

Mick Jenkins – The Healing Component

Mick Jenkins s’était déjà avantageusement fait remarquer via ses mixtapes et EPs précédents. Le voici désormais qui passe avec brio l’étape cruciale et bien souvent casse-gueule de l’album studio. Une preuve de plus si nécessaire que Chicago est un vivier incroyable pour le Hip Hop américain.

Roosevelt – Roosevelt

La pop electro-disco très eighties de Roosevelt devrait vous permettre de prolonger encore un peu l’été. Et rien que pour ça, son album mérite d’être écouté ! Bonne humeur assurée.

It’s A Fine Line – It’s A Fine Line

Un album foncièrement troublant mais très hypnotisant, à l’image du morceau d’ouverture Cardiogram sur lequel Olivia de Lanzac pose sa voix aussi inquiétante que charmante. Ivan Smagghe et Tim Paris ont conçu un album varié et qui vaut bien plus qu’un petit détour.

The Pirouettes – Carrément, Carrément

De la pop française intemporelle, parfois un peu agaçante parce que j’y ai un peu l’impression de tourner en rond, mais dans le même temps si efficace et entêtante qu’il est difficile de ne pas y revenir. J’ai en fait du mal à me faire un avis sur cet album que j’aime autant qu’il m’énerve. Mais finalement c’est plutôt bon signe non ?

Reks – The Greatest X

Cela faisait bien longtemps, et un peu sans raison, que j’avais perdu de vue Reks dont j’avais énormément aimé l’album Grey Hairs en 2008. Huit ans plus tard, je retrouve le rappeur de Boston toujours aussi incisif dans un double album de 35 titres. Rien que ça !


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