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[Best Of 2015] Top 15 Cinéma

31 décembre 2015

La musique a pris ces derniers mois une place prépondérante parmi mes loisirs artistiques. Et cela s’est largement ressenti quand à ma fréquentation des salles obscures. Et cela m’a pour ainsi dire pas mal frustré dans la mesure où j’ai décidé qu’il en serait autrement pour l’année à venir et que je reprendrai un rythme plus habituel.

Pour combler un peu le vide en attendant, je me suis attelé ces derniers jours à rattraper le temps perdu et ai visionné une quinzaine de films sortis cette année en quelques jours, atteignant ainsi un total de 48 films vus et distribués en France en 2015.

Il manque malheureusement quelques films qui figuraient parmi mes priorités de l’année et que je n’ai pas eu le temps de voir : Knight Of Cups et Back Home pour les plus récents mais aussi par exemple Asphalte, Avril et Le Monde Truqué, Le Souffle ou encore Le Fils de Saul et le mystérieux Tale of Tales.

La liste complète de mes visionnages est visible ici :
http://www.senscritique.com/liste/Mon_Cinema_de_2015/751730

Place au Top :

15. This Is Not A Love Story, film de Alfonso Gomez-Rejon

Affiche de This Is Not A Love Story

Le film réussit là où Nos Etoiles Contraires échouait l’an passé sur un thème similaire. A savoir émouvoir sans tomber le pathos et chercher la larme facile. Belle surprise.

14. The Lobster, film de Yorgos Lanthimos

Affiche de The Lobster

Un OVNI récompensé à Cannes par le Prix du Jury. A la fois déroutant et fascinant dans sa première moitié, le film pêche un peu dans la seconde mais reste en mémoire encore longtemps après la sortie de la salle, ce pourquoi il mérite cette place.

13. Vice-Versa, film de Pete Docter et Ronnie del Carmen

Affiche de Vice-Versa

Le meilleur Pixar depuis bien longtemps. Pas encore au niveau de mes favoris (Wall-E et les deux premiers Toy Story) mais bien plus intéressant que ce qu’ils ont produit depuis 5 ans.

12. Lost River, film de Ryan Gosling

Afficher de Lost River

Première réalisation de Ryan Gosling, Lost River reste imparfait et ses nombreuses références (Malick, Lynch, évidemment Winding Refn,…) restent encore un peu trop visibles et un peu à digérer, mais il n’en reste pas moins un film visuellement très fort, bien interprété et porteur de grandes promesses pour ses futurs travaux derrière la caméra.

11. Ex-Machina, film de Alex Garland

Affiche de Ex Machina

Si le film ne révolutionne pas le thème de l’intelligence artificielle et son évolution à venir, Alex Garland, habituellement romancier et dont c’est le premier film, n’en réalise pas moins un superbe film, agrémenté d’un casting sans faille. S’il aurait pu pousser plus loin certains pistess explorées, le film donne déjà matière à réfléchir.

10. Star Wars Episode VII : Le Réveil de la Force, film de J.J. Abrams

Star_Wars_Le_Reveil_de_la_Force

Décrié, parfois à raison, parfois à tort, le nouvel et tant attendu épisode VII m’a conquis. Je ne vais pas en dire plus ici, ce ne serait que répéter ce que j’ai écrit dans ma critique.

09. Mad Max : Fury Road, film de George Miller

Affiche de Mad Max : Fury Road

Si Star Wars sera le plus gros succès de l’année, le blockbuster le plus marquant de l’année restera peut-être dans la durée ce nouveau Mad Max, véritable orgie visuelle qui remet au goût de jour de manière plus qu’efficace la saga des années 80. En plus, le film est réellement osé de nos jours pour un tel budget. Bravo George Miller pour avoir su réinventer la franchise.

08. Sicario, film de Denis Villeneuve

Affiche de Sicario

On ne présente plus Denis Villeneuve, l’un des metteurs en scène les plus talentueux du moment (Prisoners, Enemy, Incendies,…). Et tout son savoir-faire, on le retrouve une fois de plus dans Sicario, film qui ne souffre que de peu de défauts, si ce n’est peut-être le rôle un peu quelconque confié à sa protagoniste principale. On ne peut qu’être curieux de voir ce que le réalisateur fera avec Blade Runner d’ici deux ans.

07. Victoria, film de Sebastian Schipper

Affiche de Victoria
(vraiment fâcheux d’avoir commis une affiche si affreuse pour un film si réussi)

S’il se retrouve aussi bien placé dans mon classement, c’est forcément en bonne partie pour la prouesse technique qu’il représente. Le film est en effet constitué d’un unique plan séquence de 2h20, sans trucage au contraire de Birdman dont je parlerai plus bas. Chapeau aux acteurs et au caméraman qui réalisent là une vraie performance mémorable.
Aussi ce choix n’est pas seulement gadget. Il se justifie pleinement par le déroulement du film dans lequel on accompagne Victoria qui, en sortant de boite, décide de suivre une bande un peu douteuse dans les rues berlinoises. Mieux vaut ne pas en dire plus parce que l’un des principaux atouts du film est justement de nous immerger au sein de cette bande sans le moindre indice de ce qui va suivre.

06. Notre Petite Soeur, film de Hirokazu Kore-eda

Notre_petite_soeur

Intimise, simple, poétique et d’une beauté stupéfiante, la dernière réalisation de Kore-eda se regarde plus qu’il ne s’explique. A voir d’urgence !

05. Réalité, film de Quentin Dupieux

Affiche de Realité

J’ai toujours été fan de Quentin Dupieux et ne suis donc probablement pas le plus objectif pour en parler. Mais je n’y peux rien, son univers décalé me fascine. Et cette fois, il nous offre une de ses meilleures réalisations, portée à l’écran par un toujours impeccable et trop rare Alain Chabat. C’est d’ailleurs probablement celui de toute la liste que j’ai envie de revoir le plus rapidement.

04. Birdman, film de Alejandro González Inárritu

Affiche de Birdman

J’ai longtemps considéré le film comme le meilleur de l’année avant de le rétrograder un peu au fil du temps. Tourné en faux plan séquence (certaines coupures nécessaires pour le coup du fait des effets spéciaux et de la complexité globale des plans), Birdman reste en tout cas un des moments forts de l’année. Plus d’infos dans ma critique.

03. It Follows, film de David Robert Mitchell

Affiche de It Follows

C’est pas tous les ans que l’on a droit à un film d’horreur aussi marquant. C’est même pour ainsi dire devenu une véritable rareté. Largement inspiré par Carpenter mais malgré tout possédant un cachet vraiment unique, It Follows m’a fait ressentir le stress en salles comme je l’ai peu vécu au cinéma. Scotché par ses plans larges où l’on passe son temps à chercher la potentielle menace lentement arriver, le film a la malice de ne pas se contenter de simples jumpscares ou effets gores comme la plupart de ses compères d’épouvante. A souligner aussi sa magistrale bande originale.

02. Mustang, film de Deniz Gamze Ergüven

Affiche de Mustang

Tantôt réaliste sur la condition féminine en Turquie (ce n’est pas une généralité non plus attention mais ce genre de cas existe encore malheureusement trop souvent), tantôt plus proche du conte, Mustang est un film passionnant, nous faisant passer par toutes les émotions, en plus d’être formellement beau à regarder. Il mérite amplement d’entrer dans la course au Golden Globe du meilleur film étranger et je l’espère celui des Oscars.

01. Before I Disappear, film de Shawn Christensen

Affiche de Before I Disappear

Véritable coup de coeur de fin d’année pour moi, je ne suis pas ressorti indemne de cette histoire (tirée du court métrage Curfew du même réalisateur/acteur) d’un homme au bord du suicide (voire plus) qui se pris entre les querelles mafieuses de ses patrons et le fait de devoir s’occuper dans l’urgence d’une jeune nièce totalement opposée à son train de vie. C’est beau, émouvant, poétique, passionnant, triste, drôle, parfaitement mis en scène et joué… Bref, le film de l’année !


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