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Revival : La Maison Près du Cimetière de Lucio Fulci

23 novembre 2014

J’ai vu ce film pour la première fois il y a une quinzaine d’années. Avant de le redécouvrir, il ne m’en restait quasiment rien mais je me souvenais pourtant avoir été à l’époque assez marqué par ce que j’avais vu.
Tombé par hasard sur la première scène la nuit passée, j’ai donc finalement visionné à nouveau l’une des œuvres majeures de Lucio Fulci.

Le réalisateur construit ici un film assez étrange, à la croisée du slasher, du film à esprits et du film gore. Pour se faire, et même s’il semblerait qu’il s’en soit défendu à l’époque, il s’inspire clairement de quelques films l’ayant précédé. La principale d’entre elle, qui est aussi la moins subtile, est clairement Shining, sorti un an plus tôt. Que ce soit pour son scénario ou le jeune garçon nommé Bob, la filiation est plus qu’évidente et sans doute inévitable commercialement parlant. Au rayon des inspirations, on trouvera d’autres films majeurs comme par exemple Frankenstein ou, un autre succès récent, Amityville.

Malgré ces emprunts évidents et nombreux, Fulci parvient sans peine à donner à son film une âme qui lui est propre. La qualité n’est pas égale tout le long, le film ayant un bon gros creux en milieu de parcours, mais il y a suffisamment de scènes fortes et malsaines pour mettre le spectateur mal à l’aise.
Visuellement, le film et ses effets ont forcément pris un coup de vieux, mais à quelques exceptions près (la chauve-souris :rires: ) ça passe encore bien aujourd’hui. Fulci n’était pas un maître du gore pour rien.

Et que dire de ce dernier quart d’heure… Avec la découverte effroyable de ce qui se cache au fond de cette cave. Rien que pour ça, le film mérite d’être vu. Je ne peux trop en dire sous peine de minimiser l’effet, mais ce sont clairement ces derniers instants qui m’ont marqué plus jeune.


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